La toile est en ébullition empesée par des posts, des audios et des capsules visuelles d’une indignation aussi mécanique qu’absurde tout en étant incompréhensible venant d’une horde d’aigris et de nostalgiques qui n’osent avouer la motivation réelle qui fonde la nauséeuse et la méprisable véhémence portée par leurs éructations nauséabondes. Ces censeurs de l’avant-veille se jettent à bras raccourcis sur le directeur général du budget au motif simple d’avoir conduit une mission de vérification et de contrôle sur les chantiers retenus par les autorités de la transition dans la province du Woleu-Ntem.
Par Obame D’EBOMANE
Prenant à prétexte un mélange de genre et une confusion dans les rôles et les attributions, ces orthodoxes véritables intégristes de l’incohérence et de l’inconséquence interdisent à celui dont les charges et la fonction régalienne donnent statut d’ordonnateur principal du budget de l’état de s’enquérir de la destination que prennent les financements et les décaissements qu’il affecte.
Ces étranges inquisiteurs feignent de jouer à l’autruche. Car le déplacement d’Oyem est la troisième étape de ces visites de sites effectuées par le directeur général du budget. Où se trouvaient ces braillards si chatouilleux, lorsque le même compatriote se rendait dans la Ngounié et le Moyen Ogooué?
Ce lièvre que ces olibrius tentent de lever en le travestissant avec des arguties et d’allégations saugrenues ne réussit pas à masquer ce que leur lâcheté et leur étroitesse d’esprit laissent transparaitre.
De leurs propos, il n’exhale que des relents et des vapeurs d’un atavisme primaire et sectaire fait de tribalisme rétrograde aux antipodes de la nouvelle vision d’un Gabon pour tous et avec tous que le CTRI nous a apporté au soir du 30 décembre 2023.
Nos salafistes invétérés, prompts à dresser un bûcher n’ont pour seul motif de leur irascibilité que la filiation et la proximité du directeur général du budget d’avec le Président de la Transition.
Quand on sort de 14 longues années de laisser-faire et de laisser-aller qui ont érigé le chaos et le marasme en dogme de gouvernance. Aussi est-il du devoir de tout gabonais patriote de se féliciter de ce que désormais le contrôle et le suivi des chantiers soient devenus la norme et le mode de fonctionnement. Dorénavant, il revient à tous ces apôtres neurasthéniques de l’ordre ancien de souffrir le nouveau Gabon de la Transition et leurs nocives incantations n’y échangeront rien.