Octobre 2015, un Forum parrainé par le journal Libération à Libreville a généré des flux financiers entre le Gabon et la France, non sans éveiller les soupçons de l’organisme français chargé de la lutte contre la fraude, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme : Tracfin.
Pourtant ce forum ne plaît pas à la majorité des journalistes de Libération voire de l’opposition gabonaise qui y voient une préparation de l’élection d’Ali Bongo Ondimba pour un autre mandat en août 2016.
Du côté gabonais, des commissions du fabricant français d’uniformes militaires Marck éclaboussent les services de la Présidence qui ont organisé cette rencontre si bien que la mise en examen en France va se focaliser sur la corruption passive d’argent public étranger. Le directeur de cette publication en sait quelque chose.
Du coup, des ramifications sur la majeure partie des actions détenues par Trans Africa Capital, parmi les principaux fournisseurs de matériel militaire du Gabon sont un arrangement en contrepartie des travaux et des conseils, parce que cette participation cédée ou pas n’explique pas tout. Il y a anguille sous roche.
Le journal Libération a fantasmé sur une gestion parfaitement compromise lors de ce forum, il y a quatre ans. Raison pour laquelle les responsables ont roulé les salariés dans la farine, faute de dialogue social.
A présent, le syndicat qui est le miroir d’une entreprise se forge une motion de défiance d’autant qu’ils sont couverts par une convention collective. Ce qui compte c’est leur impact pour rompre définitivement avec l’opacité et la complexité entretenues par ces prédateurs afin que le noeud du problème sur ce mode de financement ne relègue pas les salariés au rôle de sous-fifres.